"Personne, sous aucun prétexte, n'obtiendra de moi que je consente a devenir le roi légitime de la Révolution"
Henri V

samedi 20 avril 2013

20 avril 1936 Alphonse II

20/04/1936 naissance d'Alphonse II



Né à Rome le 20 avril 1936, le prince Alphonse fut baptisé par le cardinal Pacelli, le futur pape PIE XII.
Alphonse de Bourbon est le fils aîné de Jacques-Henri de Bourbon (1908-1975) et de sa première épouse Emmanuelle de Dampierre (1913-2012), fille de Roger de Dampierre (1892-1975).
Le 25 novembre 1950, il est titré « duc de Bourbon et de Bourgogne » par son père, Jacques Henri de Bourbon, fils ainé du roi Alphonse XIII.
Le 19 juillet 1969, ce dernier renouvelle, par une lettre envoyée à Francisco Franco, sa renonciation au trône d'Espagne, en faveur de son neveu, l'actuel Juan Carlos Ier. Cette renonciation est faite en vue du bien commun de l’Espagne, de la paix et de la prospérité du peuple espagnol.
Le 23 juillet 1969 à Madrid, Alphonse de Bourbon signe à son tour un acte d’acceptation de la désignation par Francisco Franco de son cousin germain Juan Carlos comme futur roi d’Espagne.
Le 8 mars 1972, en la chapelle du palais du Pardo (près de Madrid), il épouse Carmen Martínez-Bordiú y Franco (née en 1951), fille de Cristóbal Martínez-Bordiú (1922-1998), marquis de Villaverde, et de Carmen Franco (née en 1926), elle-même fille du général Francisco Franco. De ce mariage il a deux fils, François d'Assise (1972-1984) et Louis-Alphonse (né en 1974). Cette union est déclarée nulle par l'Église catholique le 16 décembre 1986. Les deux époux s'étaient séparés dès 1979, puis avaient divorcé le 14 mai 1983 à Madrid.
Le 22 novembre 1972, il est titré S.A.R. le duc de Cadix (le prédicat d'altesse royale étant attaché au titre de duc de Cadix et non transmissible) par le général Franco, à la demande du prince d'Espagne, futur Juan Carlos Ier.
Le 20 mars 1975, au décès de son père à Saint-Gall (Suisse), il devient l'aîné des Capétiens, il est donc le chef de la Maison de Bourbon, le roi de France de droit pour les légitimistes et prend le 3 août 1975, le titre de « duc d'Anjou », comme l'avait fait son père en 1946.


Le 5 février 1984, il est victime d'un grave accident automobile, qui coûte la vie à son fils aîné François d'Assise (décédé à l’hôpital de Pampelune le 7 février 1984). Il est soigné, à sa demande, en France, à Paris.
En 1987, en tant que président du comité olympique, il visite l'Abbaye de Saint-Gilles au cours d'un déplacement dans le Gard qui avait pour but d'identifier de possibles lieux d'entraînement pour les sportifs des JO de Barcelone. Il est accueilli par le député Charles de Chambrun et le peintre Josette Spiaggia[3]. Au cours de la visite, il admire la crypte, la vis et une exposition sur les rois de France.


Carrière professionnelle.

  • Avocat au Barreau de Madrid
  • Ambassadeur d'Espagne à Stockholm (1969-1972)
  • Banquier
  • Président du Comité olympique espagnol

Activités en tant qu'aîné de la maison de Bourbon.

 

À partir de la fin de l'année 1984, après des mois d'hospitalisation et de rééducation, il vit entre Madrid et la France, multipliant les rencontres, les échanges avec les autorités françaises et les Français, épaulé par l'Institut de la maison de Bourbon.
Pendant l’année 1987, il participe à plusieurs commémorations officielles du Millénaire capétien en qualité d'aîné des descendants d’Hugues Capet, le fondateur en l’an 987 de la dynastie capétienne.
Il est membre titulaire de la Société des Cincinnati de France, où il représente Louis XVI de France, chef suprême des armées françaises lors de la guerre d'indépendance des États-Unis, Alphonse de Bourbon étant le plus proche parent de Louis XVI par les mâles. La Société des Cincinnati de France regroupe les descendants en primogéniture mâle des officiers français ayant combattu aux côtés des indépendantistes américains.

Mort.

En 1989, alors qu'il teste une piste de ski pour le Championnat du monde de ski alpin à Beaver Creek (Colorado (États-Unis), il heurte à pleine vitesse un câble tiré en travers de la piste, qui le blesse mortellement au cou[4]. L'enquête fut ouverte pour homicide avant de conclure au tragique accident. Il décède peu après et est inhumé à Madrid, dans la chapelle du monastère des Déchaussées royales, aux côtés de son fils aîné. La double tombe porte l’inscription en espagnol « Sus Altezas Reales don Alfonso y don Francisco de Borbón 20-IV-1936 - 30-I-1989 22-XI-1972 - 7-II-1984 » ainsi que les armes pleines de France, d'azur à trois fleurs de lys d'or



L'on sait le rayonnement que ce prince redonna aux principes légitimistes, et les nombreux déplacements qu'il fit, tout particulièrement lors de la célébration du millénaire capétien 1987.
En mai 1988, le prince Alphonse pris part au pèlerinage traditionaliste de Chartres.
Le 15 août 1988, il renouvela le vœu de Louis XIII en participant à la procession à Abbeville là où 350 ans plus tôt son aïeul avait consacré la France à la Vierge Marie.

Le message qu'il envoya le 12 janvier 1986 aux royalistes présents pour la journée de la "galette des Rois" résume particulièrement sa pensée.

"Vous vous êtes réunis aujourd'hui à Paris pour célébrer la Fête des Rois et partager la traditionnelle galette. En instituant cette fête de l'Epiphanie, l'Eglise a voulu inviter les chrétiens à méditer le mystère de l'incarnation et de la royauté spirituelle et sociale de Notre-Seigneur.
 L'épisode si populaire des Rois Mages rappelle opportunément qu'il y a, au dessus de ceux qui sont institués pour gouverner peuples et nations, un Roi des rois dont le Nom fait fléchir tout genou au Ciel, sur terre et dans les enfers.
 La Fête des Rois, instituée dans les premiers siècles de l'Eglise, trouve son pendant dans celle du Christ-Roi que le pape Pie XI a établie en 1925 pour lutter l'apostasie générale des nations et la laïcisation des Etats au XX° siècle.
 Dieu n'est pas seulement le Roi des individus, Il est aussi le Roi des sociétés. Les rois très-chrétiens, 
mes aïeux, savaient bien qu'ils n'étaient que les lieutenants du Christ qui est le vrai Roi de France. Et cela explique cette pensée du comte de Chambord qui voulait qu'on répétât sans cesse qu'il fallait pour que la France soit sauvée, que Dieu y règne en maître pour qu'Henri V puisse y régner en roi. Ce prince si attachant et pourtant si méconnu était convaincu qu'on ne peut refuser ce que Dieu commande et que le devoir d'état d'un roi est de régner.
 Qui sait ce que la providence réserve à la France pour les années qui viennent? Nous l'ignorons, mais notre devoir est de maintenir intact le dépôt venu du fond des âges et de le transmettre. Je sais que tous ceux que cette manifestation assemble ici aujourd'hui son dans cette disposition d'esprit et je tiens à ce que l'on sache que l'aîné des Capétiens et le chef de la maison de Bourbon y demeure fermement attaché".

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