"Personne, sous aucun prétexte, n'obtiendra de moi que je consente a devenir le roi légitime de la Révolution"
Henri V

samedi 28 septembre 2013

La Gazette Royale n° 136



Parution du dernier numéro de la Gazette royale de l'Union des cercles légitimistes de France.

Editorial de Dominique coudé

                                                              La croix abattue .....

   L'actualité nous rappelle l'ambiguïté qui, dès ses origines, caractérise le combat pour l'Algérie française.
Que peut, par exemple, offrir aux Algériens un païen comme Dominique Venner ? sa religion de pacotille organisée autour de dieux et de déesses de carnaval ? une religion bien incapable de la moindre action civilisatrice ! pourquoi quitter l'islam pour elle ? Veut-il asservir ces "peuplades" au nom de la théorie de la "race supérieure" chère à jules ferry ?
   Bien qu'ayant semble-t-il, lui aussi, perdu la foi, c'est dans un tout autre état d'esprit que Hélie Denoix de Saint Marc envisage sa mission d'officier là-bas. sa déclaration, devant le Haut Tribunal Militaire, le 5 juin 1961, est sans équivoque : "Nous avons mis dans l'accomplissement de notre mission, souvent ingrate, parfois amère, toute notre foi, toute notre jeunesse, tout notre enthousiasme". Et il est abasourdi par "cette évolution incompréhensible pour nous" : "Alors nous avons pleuré. L'angoisse a fait place en nos cœurs au désespoir". On peut cependant, regretter qu'il ne parvienne pas à remettre en cause l'institution qui lui imposé "quinze années de sacrifices inutiles", "quinze années d'abus de confiance et de reniement". il ne la remet tellement pas en cause qu'il reçoit, à 89 ans, la grand-croix de la légion d'honneur des mains de Nicolas Sarkozy. Une cérémonie qui, sans doute, réchauffe le cœur du vieux soldat mais ne répare en rien le préjudice causé aux peuples d'Algérie par la trahison républicaine à leur endroit!
   Pourtant, à peine la prise d'Alger effectuée, le roi Charles X avait ordonné l'érection d'une croix sur les hauteurs de la ville. Cette croix n'était pas le symbole arrogant d'une armée triomphante, comme d'aucuns ont voulu le faire croire. Cette croix était le symbole de la paix, de la protection, qu'un Etat catholique peut offrir aux chrétiens bien sûr, mais aussi aux non-chrétiens, en attendant qu'eux-mêmes, l'Eglise évangélisant et la grâce de Dieu aidant, demandent le baptême ! Si l'on n'envisage pas l'action d'un Venner dans un tel contexte, on imagine bien, en revanche, celle d'un Denoix de Saint-Marc ... Mais la croix voulue par le dernier roi très-chrétien a été abattue dès les premiers jours de la Monarchie de Juillet, abattage confirmé, en quelque sorte, soixante ans plus tard, par le "toast d'Alger".
   OEuvrons pour que, à nouveau, la Croix étende sa protection tutélaire sur la France et sur ceux qui lui font confiance !
Notre monarchie capétienne ne nous a-t-elle pas tracé la voie ?

                                Vive le roi louis XX et la reine Marie marguerite !

                                                                                                                        Dominique Coudé


 
 
 

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