"Personne, sous aucun prétexte, n'obtiendra de moi que je consente a devenir le roi légitime de la Révolution"
Henri V

vendredi 9 mai 2014

CÉLÉBRATION LÉGITIMISTE pour SAINTE JEANNE D'ARC en ALSACE

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DISCOURS PRONONCE LE 8 MAI 2014 AU PIED DE LA STATUE DE SAINTE JEANNE D'ARC A STRASBOURG (ALSACE)
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Mesdames et Messieurs, Chers amis,

C’est aujourd’hui la deuxième fois que nous nous rassemblons au pied de cette statue pour rendre hommage à sainte Jeanne d’Arc, patronne secondaire de la France.
Nous avons institué cet événement le 8 mai, afin de commémorer la libération d’Orléans le 8 mai 1429, jour crucial de l’histoire de notre cher pays.
Après que l’armée de celui qu’on appelait « le Dauphin » mais qui était déjà S.M. le roi Charles VII depuis la mort de son père, entrait dans Orléans le 29 avril, les Anglais levaient le siège le 8 mai. A la tête de cette armée se trouvait une femme. Celle que l’on appelait déjà la Pucelle. Si elle est tant célébrée encore aujourd’hui, ce n’est pas pour rien.
Elle nous a d’abord donné un authentique témoignage chrétien. Elle priait, elle agissait. L’un n’allait pas sans l’autre, afin de suivre les plans de la Providence. « Les gens d’armes combattront, et Dieu donnera la victoire ».
Ceci est un enseignement essentiel à notre époque où beaucoup sont tentés par l’abandon du terrain de l’action au profit d’une simple attente quasi-messianique pour redresser notre pays. Non, Dieu veut notre contribution. Il serait bien évidemment tout aussi vain de vouloir simplement agir sans l’aide de la prière. Nos glorieux ancêtres, de Charlemagne à Louis XIV, en passant par saint Louis, ont toujours accompagné leurs faits d’une ardente vie de foi.

Jeanne d’Arc nous donne également un mode d’emploi pour relever notre pays de ses ruines. A son époque, la France était au bord du gouffre. Le souverain légitime était contesté, la France avait été vendue par des hommes sans scrupules qui n’avaient pas hésité à manipuler un Charles VI souffrant afin qu’il signe l’ignoble Traité de Troyes, traité qui promettait la couronne aux Anglais en la personne d’Henri VI d’Angleterre.
Mais le Dauphin ne s’est pas soumis à cette décision injuste et qui aurait eu des conséquences funestes pour le Royaume de France. Il savait qu’il était fils aîné de l’Église. Des Français se sont alors levés pour défendre les droits de leur monarque. Jeanne d’Arc en devint l’étendard et la figure de proue car elle avait reçu sa mission de Dieu et qu’elle ne reculait devant rien. Cette mission était simple : libérer la France de l’envahisseur et faire sacrer le roi légitime à Reims.
Ces deux objectifs sont toujours d’une actualité criante.
Notre pays n’est certes plus envahi par des soldats en armes, mais il doit subir une double tyrannie : celle de la République anti-française et celle de l’Union européenne, cette dernière n’étant que le prolongement à plus grande échelle de l’idéologie révolutionnaire. Ces instances illégitimes ne poursuivent aucunement la réalisation du Bien commun. La République ne cesse depuis plus de deux-cents ans de diviser le pays dans des luttes politiciennes stériles tout en maintenant au pouvoir une caste n’ayant pour but que de satisfaire aux exigences des lobbies influents. L’Union européenne quant à elle est la traduction contemporaine de la Tour de Babel, funeste projet entrepris sous la pression des Américains à la fin de la Seconde Guerre mondiale et qui consacre l’ultra-libéralisme comme dogme absolu dans tous les domaines.

De plus en plus de Français rejettent ces castes au pouvoir. Mais beaucoup se laissent séduire par de faux prophètes qui n’hésitent pas à utiliser l’image de Jeanne d’Arc pour en faire une héroïne républicaine et nationaliste, en omettant bien de dire qu’elle avait pour objectif premier de faire sacrer le Roi !
"Ne tombez pas dans le piège infernal de l'abstention, ne me décevez pas, allez voter!" s’écriait il y a quelques jours la présidente d’un parti présenté comme anti-système mais dont on parle tous les jours à la télévision et à la radio. Je ne crois pas que ce sont là des paroles qui pourraient sortir de la bouche de Jeanne d’Arc, à laquelle elle rendait pourtant hommage, entourée comme à l’accoutumée d’une ribambelle de drapeaux révolutionnaires.

Il est de notre devoir, à nous légitimistes d’aujourd’hui, de faire vivre ce discours multi-séculaire, d’en rétablir la vérité et de ne pas y renoncer devant les ravages du temps.

Oui, Jeanne d’Arc a fait sacrer le roi légitime, Charles VII. Notre roi s’appelle aujourd’hui Louis XX. Comme Jeanne, nous devons œuvrer, chacun à notre place, avec nos moyens, pour mener notre roi à Reims. Car « il ne s’agit pas pour nous d’être des nostalgiques, mais d’être des artisans de l’avenir », disait notre Prince dans son message aux Français du 25 janvier.
Les Français attendent un ferment d’unité. Beaucoup veulent de ce monarque « absolu », c’est à dire au-dessus des intérêts particuliers et loin de la course au pouvoir et du jeu mensonger de séduction qu’elle impose. Ils désirent ardemment ce bien commun qui, comme le souligne notre Prince « passe par l’unité nécessaire contre toutes les féodalités et les individualités qui veulent toujours s’imposer et imposer leur loi ».

Les Français ne veulent pas d’une liberté séparée du bon et du vrai, d’une fausse liberté qui laisse place à tous les excès, voir qui fait d’actes contre-natures une norme. Ils veulent de vraies libertés, des libertés concrètes et des parcelles d’autorité à leur niveau, dans leur famille, leur entreprise ou leur cité. Non que l’Etat s’immisce jusque dans l’éducation de leurs propres enfants pour les inciter à se poser des questions sur leur identité sexuelle.
Ils ne veulent pas d’une égalité chimérique qui coupe toutes les têtes qui dépassent et qui détruit la richesse des différences naturelles voulues par Dieu. Ils veulent de la justice.
Ils veulent bien de la fraternité, mais pour être frères, il faut un père.
A nous de leur montrer qu’ils ont un Roi.

Vive la France, vive le Roi, vive Louis XX !


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