1- Les Légitimistes :
Tout d'abord il est bon de préciser que les légitimistes ne sont pas un courant du royalisme, une tendance où une catégorie particulière. Comme nous l'avons déjà affirmé à plusieurs reprises sur ce site. La légitimité est, dans son essence, la plus ancienne tradition politique de notre pays puisqu’elle remonte à Clovis. Elle défend cette monarchie catholique qui durant treize siècle a construit la France dans l’amour réciproque des peuples et du Roy. La pensée légitimiste est la seule authentiquement traditionnelle car elle n’emprunte rien aux idéologies, toutes issues de la Révolution. Les légitmistes tournent donc aujourd'hui leurs regards vers l'ainé de la branche encore solide de l'arbre Capétiens-Bourbons et reconnaissent le Prince Louis comme étant le chef de cette famille et comme seul héritier légitime du trône.
La conviction légitimiste est intimement liée à la Foi Catholique. La légitimité politique se définit historiquement par le respect des lois fondamentales de France, notamment le serment du Sacre. Clovis devient en 496, le seul roi légitime parmi les rois barbares du fait de son baptême et non de sa force. Le baptême, la légitimité dynastique, ne suffisent pas : encore faut-il une politique légitime. C’est le grand message du comte de Chambord (Henri V), qui n’a pas voulu être le souverain de la Révolution (c’est le sens de son refus symbolique du drapeau tricolore).
Cet esprit de la monarchie catholique traditionnelle existe toujours. A la Toussaint de 1979, Monsieur Gérard Saclier de la Bâtie entreprît de recréer un grand mouvement politique “royaliste-légitimiste” : ce fut la fondation de l’Union des Cercles Légitimistes de France (U.C.L.F.). Ce mouvement reprend toute la tradition défendue par Henri V et le légitimisme historique : une tradition qui restaure le droit dynastique de France, et qui s’oppose aux idéologies filles de la Révolution.
Cet esprit de la monarchie catholique traditionnelle existe toujours. A la Toussaint de 1979, Monsieur Gérard Saclier de la Bâtie entreprît de recréer un grand mouvement politique “royaliste-légitimiste” : ce fut la fondation de l’Union des Cercles Légitimistes de France (U.C.L.F.). Ce mouvement reprend toute la tradition défendue par Henri V et le légitimisme historique : une tradition qui restaure le droit dynastique de France, et qui s’oppose aux idéologies filles de la Révolution.
Pour nous défenseurs du royaume, il est clair que les institutions monarchiques sont le rempart nécessaire d’une société de Droit naturel et chrétien. Les légitimistes trouvent naturellement leurs armes politiques dans un esprit opposé à celui qui défait les sociétés occidentales (attaque de la religion catholique, subversion culturelle, terrorisme d’État ou terrorisme totalitaire importé des pays ennemis de l’Occident chrétien).
Cet esprit de la monarchie chrétienne traditionnelle : c’est lui, et lui seul, qui peut encore sauver nos sociétés minées par ces créatures révolutionnaires que sont, le socialisme délétère, le nationalisme haineux et enfin, le libéralisme individualiste dont la forme totalitaire (la technocratie asservie au grand capital) s’impose de plus en plus.
Cet esprit de la monarchie chrétienne traditionnelle : c’est lui, et lui seul, qui peut encore sauver nos sociétés minées par ces créatures révolutionnaires que sont, le socialisme délétère, le nationalisme haineux et enfin, le libéralisme individualiste dont la forme totalitaire (la technocratie asservie au grand capital) s’impose de plus en plus.
La plus grande et insupportable usurpation de la royauté Française : l'orléanisme
2- Ensuite viennent donc les Orléanistes. Les Orléans ont toujours été dynastes, cependant les Lois Fondamentales du Royaume les placent très loin derrière la branche aînée d’Anjou. Un prince d’Orléans désirant malgré tout satisfaire une ambition royale doit donc renoncer au principe de légitimité pour ne mettre en avant que sa seule personne. Le Comte de Paris est l’exemple extrême de cette stratégie préconisée par son aïeul, l’usurpateur Louis-Philippe. L’abandon de la transcendance pourtant inhérente à la monarchie, le condamna tantôt à faire une cour servile au pouvoir en place, tantôt à se prostituer à l’opinion du jour, abdiquant de fait tout courage et tout honneur.
Pour légitimer son usurpation de 1830, Louis-Philippe d'orléans revendique une monarchie populaire par opposition à la traditionnelle monarchie royale. Ce qui est une synthèse entre monarchie et démocratie, cet abandon du régime de conseil pour le régime d’opposition est préjudiciable au bien commun. En effet, l’existence d’une opposition constitutionnelle, inhérente au gouvernement représentatif, rend celui-ci impotent tant elle excite l’ambition, exaspère les passions et pervertit jusqu’aux plus vertueux.
A noter dans l'arbre généalogique de la famille d'orléans, la présence du régicide Philippe d'Orléans (Dit Philippe Egalité : adepte de la Franc-maçonnerie). Philippe d'orléans à été jusqu'à voter la mort de son cousin le Roy Louis XVI. Mirabeau dira a propos de ce vil personnage "qu'il était le seul qui pouvait se permettre de ne pas voter la mort du Roy et pourtant il l'a fait...".
Il faut souligner également que l'appartenance des dits prétendants orléanistes à la Franc-maçonnerie est totalement incompatible avec la charge royale, qui suppose d'être libre de toute autre appartenance que celle due à Dieu et au Royaume. Bref, l'orléanisme est un royalisme libéral et calculateur, une variante des droits de l'homme, ce qui est une farouche opposition aux droits de Dieu !
A noter dans l'arbre généalogique de la famille d'orléans, la présence du régicide Philippe d'Orléans (Dit Philippe Egalité : adepte de la Franc-maçonnerie). Philippe d'orléans à été jusqu'à voter la mort de son cousin le Roy Louis XVI. Mirabeau dira a propos de ce vil personnage "qu'il était le seul qui pouvait se permettre de ne pas voter la mort du Roy et pourtant il l'a fait...".
Il faut souligner également que l'appartenance des dits prétendants orléanistes à la Franc-maçonnerie est totalement incompatible avec la charge royale, qui suppose d'être libre de toute autre appartenance que celle due à Dieu et au Royaume. Bref, l'orléanisme est un royalisme libéral et calculateur, une variante des droits de l'homme, ce qui est une farouche opposition aux droits de Dieu !
Les Naudorfistes : où autres adeptes de la survivance...
3- Les royalistes survivantistes.
Pour les survivantistes, le dauphin Louis devenu Louis XVII aurait été libéré par une conspiration qui lui aurait substitué un autre enfant, mort peu après dans la geôle du Temple. Après bien des vicissitudes, il serait réapparu à l'age adulte en Hollande sous l'identité de Naundorff. On dit par conséquent aussi bien Naudorfistes que survivantistes pour définir cette nouvelle tendance du royalisme. Naundorff ayant laissé une postérité, il existe aujourd'hui un de ses descendant qui s'estime seul héritier du trône...
Et pourtant la question de la survivance est réglée avec certitude depuis 1825, et le toucher des écrouelles de Charles X: les procès-verbaux sont reproduits dans le Manifeste. La guérison miraculeuse des écrouelles est accordée non pas à la personne mais à la fonction, si l'on peut dire. Donc, quels que soient les mérites personnels du Roi, le miracle s'accomplit parce qu'il est le Roi: c'est un signe certain de légitimité, qui a toujours été compris comme tel depuis le XII°siècle.
Et si Charles X était bien légitime en 1825, cela signifie que Louis XVII ne pouvait avoir survecu aux mauvais traitements subis durant sa captivité à la Tour du Temple...
De plus, la réfutation de la mort au temple du Dauphin est grave pour un royaliste. En effet la négation du martyr de l'enfant roy est un choix bien délicat...
Et si Charles X était bien légitime en 1825, cela signifie que Louis XVII ne pouvait avoir survecu aux mauvais traitements subis durant sa captivité à la Tour du Temple...
De plus, la réfutation de la mort au temple du Dauphin est grave pour un royaliste. En effet la négation du martyr de l'enfant roy est un choix bien délicat...
A noter aussi la multiplication impressionnante des faux dauphins depuis Naundorff, et que les fantaisies diverses sur ce chapitre ne manquent pas... Le fait que les faux dauphins soient assez nombreux, engendre le problème pour les survivantistes de l'embarras du choix (En même temps c'est très pratique pour ces royalistes survivantistes qui pensent et agissent comme des républicains !)
Les providentialistes
4- Les Royalistes providentialistes.
Cette dernière tendance bien que différente et parfois opposée à la précédente, peut aussi se confondre en une seule. En vérité, cela dépend des individus puisque c'est toujours d'un "royalisme à la carte" qu'il s'agit...
Le providentialisme est une doctrine qui compte uniquement sur l’intervention divine pour résoudre le mal social et qui attend une sorte d’âge d’or. Dans l’optique pessimiste du providentialisme, l’action humaine est inutile, la raison est suspecte, Dieu intervient miraculeusement sans aucun concours, sans aucun effort de l’homme.
En déconsidérant l’intelligence humaine, le providentialisme ignore cette part que Dieu laisse aux hommes dans la façon de s’organiser. Il néglige la science morale et la science politique qui en fait partie, sciences qui étudient la nature humaine et qui ont pour finalité de construire la cité en vue du bien commun.
En déconsidérant l’intelligence humaine, le providentialisme ignore cette part que Dieu laisse aux hommes dans la façon de s’organiser. Il néglige la science morale et la science politique qui en fait partie, sciences qui étudient la nature humaine et qui ont pour finalité de construire la cité en vue du bien commun.
Les royalistes providentialistes finissent par remettre en cause toutes les hiérarchies et attendent absolument tout de Dieu sans rien faire. Ce qui est radicalement opposé à la légitimité et à la défense de ses principes. Le providentialisme est vraiment un mal social terrible, on voit rarement des providentialistes dans un groupe de travail si ce n’est pour proclamer un défaitisme perturbateur. Jamais ils ne prennent de responsabilité pour le bien commun.
En fait, ils refusent tout engagement dans une association car cela demande un effort de chaque instant, une foi, une persévérance et une acceptation des autres qui font peur. Non ! Ils attendent le miracle. Pire ! Ils l’exigent, et en l’annonçant à qui veut l’entendre, ils pensent s’acquitter des devoirs envers la Cité. La superstition les envahit ; à l’affût de toute sorte de prophéties, ils voient des signes précurseurs partout. Par un orgueil démesuré, ils finissent par se persuader qu’ils sont dans la confidence divine quant à Ses desseins pour l’avenir.
En fait, ils refusent tout engagement dans une association car cela demande un effort de chaque instant, une foi, une persévérance et une acceptation des autres qui font peur. Non ! Ils attendent le miracle. Pire ! Ils l’exigent, et en l’annonçant à qui veut l’entendre, ils pensent s’acquitter des devoirs envers la Cité. La superstition les envahit ; à l’affût de toute sorte de prophéties, ils voient des signes précurseurs partout. Par un orgueil démesuré, ils finissent par se persuader qu’ils sont dans la confidence divine quant à Ses desseins pour l’avenir.
Souvenons nous que pour continuer de jouir de Sa grâce, le Bon Dieu nous demande notre participation, notre effort, notre zèle à travailler pour le bien de nos semblables. Autrement dit, Il nous demande d’œuvrer selon nos moyens pour le bien commun, et par voie de conséquence, pour l’institution qui seule peut assurer durablement l’unité harmonieuse. L’enseignement de la très légitimiste Sainte Jeanne d’Arc est à ce sujet très explicite : « les hommes d’arme batailleront et Dieu donnera la victoire. »
Source : Cercle Légitimiste Robert de Baudricourt, province de lorraine.
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